Pourtant, l’auteur nous avertit : « Il n’est pas nécessaire que les acteurs humains et non humains aient pour intentionde s’allier pour qu’il y ait alliance (c’est déjà le sens du concept descriptif d’"alliance objective"). Enquêtes sur la vie à travers nous" (Actes Sud). Compte rendu du livre : Les Diplomates. Ce contenu n'est pas ouvert aux commentaires. Une idée neuve… de Marx à Luckács… Une idée critique, sortant des sentiers battus, sur les traces du loup... Un livre où la poésie affleure à chaque page : « Le tissu du vivant est une tapisserie de temps, mais nous sommes dedans, immergés, jamais devant. [4] Voir J.-M. Harribey, La richesse, la valeur et l’inestimable, Fondements d’une critique socio-écologique de l’économie capitaliste, Les Liens qui libèrent, 2013 ; et Le trou noir du capitalisme, Pour ne pas y être aspiré, réhabiliter le travail, instituer les communs et socialiser la monnaie, Le Bord de l’eau, 2020.. [5] Raj Patel et Jason Moore, Comment notre monde est devenu cheap, Flammarion, 2018, cité par B. Morizot, note 35, p. 306. ), le dernier livre de Baptiste Morizot. D’où la proposition : « ces égards pour la prairie exigent des troupeaux plus petits, une présence pastorale plus intense, et, ce faisant, un pastoralisme plus respectueux du métier de berger, au sens de l’art ancestral de mener les brebis. C’est l’idée que par héritage commun ou par convergence évolutive – parce que deux formes de vie ont pendant un certain segment de leur histoire évolutive partagé les mêmes conditions écologiques et les mêmes relations avec d’autre formes de vie – se sont sédimentés, chez des formes de vie qui peuvent être prodigieusement éloignées sur l’"arbre" du vivant, des dispositions, des comportements et des tonalités affectives qui se ressemblent : des manières partagées d’être vivant » (p. 107-109). En distinguant l’usage et la fonction d’un comportement (par exemple, le hurlement du loup), Morizot « ouvre la voie à une philosophie du vivant qui assume les héritages biologiques sans les transformer en déterminisme : au contraire, ils constituent la condition de l’inventivité, de la nouveauté et de la liberté » (p. 58). FALK VAN GAVER "Leopold nous invitait au début du 20e siècle à penser comme une montagne. Il a écrit Les Diplomates. TRIBUNE. Quel rapport de Spinoza avec le loup ? Il peut bricoler des solutions, composer la situation pour que ces interdépendances émergent dans toute leur clarté aux yeux de tous, ou soient respectées, même si elles semblent s’opposer aux intérêts à court terme de chaque camp » (p. 242-243). C’est pourquoi l’« ajustage » est « une réinvention [qui] n’est pas l’objet direct et exclusif du droit, qui doit par son essence surstabiliser les statuts juridiques, pour des raisons de durabilité : cette réinvention est aussi et d’abord le grand enjeu de tous les praticiens au contact des autres formes de vie (paysans, permaculteurs, forestiers, aménageurs, conservationnistes, urbanistes, architectes…) vers une transformation de nos usages des territoires. On revient donc à la lancinante question de la responsabilité des humains. C’est-à-dire au processus qui le rend "bon marché", de faible valeur dans tous les sens du terme : qui simultanément, le dévalue ontologiquement, le dépolitise et le convertit en matière première pour le productivisme. Il n’est pas contre eux non plus. "Baptiste Morizot propose dans cet ouvrage une nouvelle carte ontologique. Mais la sélection artificielle a, pendant quelques milliers d’années, juvénilisé le mouflon farouche pour en faire une brebis docile : c’est-à-dire que la brebis adulteest maintenue face à la menace dans l’état affectif et l’impuissance d’un juvénile. De telle sorte que les non-humains perdent toujours à la fin, parce que l’anthropocentrisme croît avec l’intensité de la crise. » (p. 141-142). […] Nous sommes intrinsèquement faitsde désir. Enquêtes sur la vie à travers nous est, après Les Diplomates et Sur la piste animale, le dernier livre de Baptiste Morizot, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille. La posture de diplomate est au cœur de la thèse défendue par Morizot. « L’égard se localise discrètement entre moral et instrumental, c’est une position de réciprocité qui n’est pas un égalitarisme ni une sanctuarisation de l’autre. Manières d'être vivant. En cliquant sur « je m’abonne », j’accepte que les données recueillies par Radio France soient destinées à l’envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux programmes. Le philosophe et pisteur renoue avec un sujet cher à son cœur : la nécessité de retisser nos liens avec toutes les formes de vie, et de reconnaître leur prodigieuse diversité. [2] On trouvera ici des renseignements sur ce projet. 2020 - Enquêtes sur la vie à travers nous, Manières d'être vivant, Baptiste Morizot, Alain Damasio, Stéphane Durand, Actes sud. » (p. 271, souligné nous pousse à sentir par moi, JMH). Fnac : Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant, Les Diplomates, Baptiste Morizot, Wildproject". Recevez du lundi au vendredi à 12h une sélection toute fraîche à lire ou à écouter. Achetez neuf ou d'occasion. Comme le disent Patel et Moore, "la Nature n’est pas une chose, mais une façon d’organiser – et de cheapiser [5] – la vie. Un économiste point trop engoncé dans la théorie dominante ne pourrait rester indifférent à cet avertissement qui n’est pas sans rappeler l’empathie théorisée par Adam Smith dans sa Théorie des sentiments moraux (1759) : « Pour qu’un migrant m’émeuve, pour que son sort m’ébranle, il faut que j’estime que le fait qu’il soit lui et que je sois moi est un fait contingent : que je pourrais très bien être lui et lui moi, et que nos différences sont des hasards heureux ou malheureux, et pas des nécessités liées au destin, à l’élection, au mérite ou à la valeur. » (p. 285). Il le fait en mariant une approche sensible et une approche scientifique : « C’est cette enquête diffuse, vécue, offerte à tous, branchée sur le sensible, qu’il faut réactiver envers le vivant, et pas une sensibilité romantique et mystique d’un côté, ni un raisonnement d’allure scientifique, réductionniste, confisqué par les experts, qui n’est que le cache-sexe de l’extractivisme (il faut en effet réifier la nature en matière inanimée pour en justifier l’exploitation à tout crin). La réflexion de Baptiste Morizot s'appuie notamment sur ses expériences de pistage des loups en France, ou des ours aux États-Unis. » (p. 230, aussi p. 240-241). Et pourquoi cette préoccupation ? On imagine facilement d’ordinaire un philosophe plongé dans ses livres et dans ses références, collé à son écran d’ordinateur et phosphorant en vase clos, dans sa solitude de penseur. » (p. 263). C’est la thèse que semble défendre Baptiste Morizot dans son dernier livre. Dans cette tribune, Baptiste Morizot décortique le concept des Réserves de Vie Sauvage® de l'ASPAS comme solution concrète pour préserver le vivant. On va voir que c’est pour saisir les interdépendances entre humains et non-humains. Et, ce qui ne gâte rien, il est passionnant. Henri Matisse, couleurs sonores (1/4) : le mystère ... Résister avec Justine Augier et Yassin Al-Haj Saleh. Et « on comprend que la crise de cette relation entre loups et pastoralisme en Europe provient en grande partie de la situation sinistrée du pastoralisme ovin français, liée à des logiques économiques (la dévaluation de la viande issue de la filière française induite par la Politique agricole commune et la mondialisation du marché du mouton) » (p. 244). Rendez-vous sans plus attendre dans notre rubrique regroupant ces thématiques et découvrez de nombreuses oeuvres qui vont à coup sûr piquer votre curiosité. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant (Wildproject, 2016), et chez Actes Sud, deSur la piste animale(2018) et Manières d'être vivant (2020). L’auteur a certainement conscience de cette difficulté car il écrit : « Disons qu’il est extrêmement difficile d’esquiver toutes les métaphores dans cette entreprise conceptuelle, qui resémantise l’idée d’alliance pour qualifier des fronts communs avec des entités qui pourtant ne passent pas contrat et ne parlent pas. Le désir n’est pas un manque, c’est une puissance – la puissance par laquelle nous persévérons dans l’existence. Ou encore, en se référant à Maurice Merleau-Ponty, « chaque forme de vie est une variante des autres, mais il n’y a pas de patron, seulement des variantes » (p. 97). ll enseigne la philosophie à l’Université d’Aix-Marseille mais c’est un philosophe particulier. Déconstruire l’idée reçue que l’écologie est un loisir béni-oui-oui pour les amis des bêtes mais bel et bien une proposition cohérente d’être au monde, voilà l’une des pistes de réflexion ouverte par Baptiste Morizot dans cet ouvrage. » (p. 192). C’est un ouvrage original et fécond à plus d’un titre. […] Reste cette conclusion : il est peu défendable de vouloir éradiquer les loups pour protéger des brebis vulnérables, alors que c’est notre héritage qui les a rendues telles. Manières d'être vivant, dernier livre du philosophe et pisteur Baptiste Morizot, propose de réinventer nos liens avec toutes les formes de vie. Le lecteur est alors invité à rejoindre Spinoza dans sa conceptualisation du conatus, cette puissance d’agir qui pousse tout vivant à persévérer dans son être, et qui prend appui sur les passions, les affects, dont il existe deux types : la joie et la tristesse, qui ne sont pas des parties séparées de l’âme comme chez Descartes entre la raison et les passions, mais qui sont « des affects transitoires du soi qui investissent chaque fois toutl’individu : des processus. Or, il me semble que ces trois conditions ne peuvent nécessairement être pensées et respectées que par les humains, c’est-à-dire que s’il n’y a pas d’intention commune aux deux parties, il y en a une du côté humain. Les loups, les brebis, les bergers et les écologistes campent sur leurs positions. [8] Signalons que le perspectivisme développé notamment par l’anthropologue brésilien Edouardo Viveiros de Castro, auquel se réfère B. Morizot, est sévèrement critiqué par Pierre Deléage, L’autre mental, Figures de l’anthropologique en écrivain de science-fiction, Paris, La Découverte, 2020, qui voit dans le perspectivisme une projection de l’imaginaire métaphysique de ces anthropologues, notamment : version électronique de ce livre, p. 166-167. Il apparaît au fil des pages que Morizot poursuit, philosophiquement, deux objectifs : 1) s’écarter du dualisme qui va de Descartes à Kant, sur lequel la modernité a bâti l’opposition nature/culture, et contre lequel l’anthropologie contemporaine a réagi, à l’instar de Claude Lévi-Strauss et de Philippe Descola [7] ; 2) intégrer les « égards ajustés », comme il le dit, au sein d’une démarche qui reste rationnelle et raisonnable, donc scientifique, et qui, de ce fait, s’éloigne des systèmes de croyances, pour fonder en raisonces égards avec tout le vivant. Le paradoxe, pourtant, c’est que ce sont les humains qui sont en grande partie responsables de cette panique : le mouton descend d’un mouflon sauvage qui, lui, savait se défendre, s’enfuir, s’organiser. L’individu dispose conséquemment d’une certaine marge de liberté pour en réinventer les usages. » (note 34, p. 306, souligné par moi, JMH). Il déjouait les attaques lupines près de neuf fois sur dix. »[8]. Il s’ensuit une analyse du visage du loup, considéré comme un « masque », dont Morizot fait un parallèle avec le sourcil humain, qui « rappelle à la surface son art immémorial du survisage animal, et nous voilà jouer du sourcil comme on joue du violon » (p. 125), et avec l’art du maquillage chez les hommes et femmes de théâtre, loin du stéréotype attaché au genre féminin (p. 126-129). Il faut bien gravir les montagnes pour cela. Et, ce qui ne gâte rien, il est passionnant. […] Le diplomate n’est pas attaché à un arbre, c’est un attaché aux interdépendances. Il s’agit d’une nouvelle manière de fonder une éthologie, c’est-à-dire l’étude des espèces animales mais qui incluent l’espèce humaine. » (p. 183). Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. L’auteur évacue définitivement la question de savoir si l’humain est un animal comme les autres, mais il demande : « de quelle autre manière ? Mais cette réciprocité n’est-elle pas a priori exclue puisqu’elle présupposerait une intentionnalité qui a été d’emblée écartée ? C’est là que tout se joue. Baptiste Morizot (Auteur) 5 ( 4 ) Carte Fnac+ à 7,99 pendant 1 an pour tout achat -5% livres en retrait magasin Il s'agit avant tout d'un problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Dans son dernier essai, le philosophe des sciences Bruno Latour reprend – et affine – la fameuse « hypothèse Gaïa » qui fait de notre planète un système vivant. D’une part, il tend à réactiver la croyance très ethnocentrique selon laquelle les peuples premiers n’enquêtent pas. On peut comprendre la cheapisation comme une entreprise de braderie. Et y voit l’étendard d’une nouvelle société qui cesse de considérer la nature comme hostile. Ni spécisme, ni antispécisme, au sens de droits exclusifs, mais une responsabilité spécifique des humains, telle est la ligne de crête risquée empruntée par Morizot, et ô combien exigeante, mais ouverte sur l’horizon. Ce qui est appelé couramment l’environnement n’environne rien puisque les humains sont directement insérés dans un milieu vivant. Ses travaux, consacrés aux relations entre l'humain et le vivant s'appuient sur des pratique de terrain, notamment de pistage de la faune sauvage. » (p. 286). Baptiste Morizot est MCF à Aix-Marseille Université (CEPERC/ UMR 7304). On se surprend à insulter les loups à la caméra, à encourager les chiens. C’est un ouvrage original et fécond à plus d’un titre. Dans son nouveau livre, Raviver les braises du vivant, le philosophe Baptiste Morizot étudie les expériences de forêts laissées en libre évolution. Le diplomate ici portraituré ne représente pas les loups, les océans ou le nucléaire, il active le point de vue des interdépendances. Baptiste Morizot, philosophe-pisteur Publié le 25/02/19 Alice Leroy Philosophe et Maître de Conférences, Baptiste Morizot a quitté le confort des bibliothèques pour explorer de nouveaux territoires, ceux de notre relation au monde sauvage et à la diversité des vivants que nous avons relégués dans des représentations fantasmatiques. « Chacun porte en lui l’entière vivante condition » (p. 237). Je vous propose de commencer par le livre de Florence Burgat Qu’est-ce qu’une plante ? Livraison chez vous ou en magasin et - 5% sur tous les livres. Il ouvre des brèches dans tous les discours convenus sur la Nature, du côté des « défenseurs » de celle-ci, tout en s’insérant dans les luttes pour arrêter son massacre. Baptiste Morizot, né en 1983, est un enseignant-chercheur en philosophie français, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille. Le revenu universel, saison 1, 2 , 3, 4…, Comment le commun est-il commun ? La réponse ne tarde pas : « Chaque vivant hérite de caractères dont la forme et le fonctionnement s’expliquent certes par la sélection naturelle, mais cette dernière a porté dans le passé sur une multitudede fonctions successives ; ensuite parce que des possibles riches bruissent ainsi dans cet héritage. » (p. 142). Autrement dit, la connaissance des interdépendances et l’attention qui leur est portée est le fait des humains seuls. Celle-ci me fait penser à l’abstraction du choix sous un voile d’ignorance pour définir une société juste selon John Rawls [6] : ce fut une belle construction intellectuelle mais a-t-elle pu et peut-elle servir à quelque chose de pratique dans une société injuste ? […] Et ces ascendances sont partagées. [3] Voir aussi les notes de B. Morizot n° 23 et 25, p. 301-302. Ce que j’appelle "usages", ce sont des manières hic et nunc, dans la vie individuelle, de détourner et d’utiliser des caractères ataviques en profitant des propriétés dont ils ont hérité, mais à d’autres finsque celles pour lesquelles ils ont été sélectionnés. Et si Morizot ne retient qu’une chose de l’animisme, ce sont les « égards » que les humains doivent aux non-humains, même à ceux que leur survie oblige à tuer ou à exploiter. Conséquemment, un trait biologique, n’a pas pour "vérité" une fonction unique et déterminée par l’optimalité : c’est la gamme historique et zigzagante des fonctions qu’il a connues sur les derniers millions d’années, la gamme de ses usages possibles maintenant, et celle des inventions qu’il facilite pour demain, qui est la vérité d’un organe ou d’un comportement. Avec Morizot, on est donc aux antipodes de la morale traditionnelle qui considère le désir comme animal et qui « réclame une domination d’une bête dépendante », alors qu’il faudrait construire une cohabitation avec les animaux bien vifs qui nous habitent et nous constituent. Il ne travaille pas pour la nature, pour les loups seuls, pour les abeilles seules […] Pas plus qu’il ne travaille pour les humains seuls, les bergers, les agriculteurs. C’est enfin, et c’est là qu’émerge la communauté d’importance, un pastoralisme plus compatible avec la présence des loups (car la présence du berger et les petits troupeaux sont efficaces pour réduire massivement la prédation sur les troupeaux) » (p. 247). On en peut plus dire avec innocence : "la pauvre brebis…" » (p. 231-232). Un livre pour l’été 2020 : Manières d’être vivant de Baptiste Morizot, OMC : les défis d’une institution en panne, Dette : derrière le débat sur l'annulation, le traumatisme de la crise de 2010, Luxembourg, la fabrique d'un paradis fiscal, Des idées neuves (1) ? C’est une conséquence de la destruction des « dispositifs spontanés de régulation », analyse, comme en écho, le philosophe du vivant Baptiste Morizot dans son dernier livre … Dès lors, s’ouvre une nouvelle compréhension de la théorie de l’évolution de Darwin : les non-humains « sont si familiers » parce que nous avons une « ascendance commune » et que « devant un autre vivant, il faut tenir ensemble que ce parent est un alien » (p. 67). Celui dont son ami écrivain Alain Damasio dit dans la postface qu'il "met la vie à l'intérieur de la pensée". Livres numériques Nos services Tous les livres Livres eBooks Jeux - Jouets Papeterie Recherche avancée C’est en tout cas ainsi qu’on peut comprendre cette affirmation qui ne manquera pas d’irriter nombre de bien-pensants de l’écologie politique : « Mais ce tissu du vivant, ce serait une erreur de le nommer innocemment "Nature" comme l’ont fait les modernes, celle qu’il faudrait protéger, aimer ou exploiter (et il ne faut pas non plus se passer de ce mot, c’est plutôt que mille mots réflexifs sont nécessaires, à libérer, inventer, détourner).
Archambault Accessoires Musique,
Auto Click Ipad,
El Niño Film Résumé,
Ampoule Led Gu10 Blanc Froid 5w,
Dossier Inscription Ifas 2021,